Voici une liste de sites qui proposent des jeux, des bricolages, des promenades de découverte…
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Mon potage d’ortie, les bienfaits de l’ortie
Au printemps, par goût et pour ses bienfaits, je suis « addict » des potages d’ortie; rien de plus simple à faire!
Les ingrédients sont une grosse poignée de feuilles d’ortie, 2 pommes de terre, 1 courgette, 1 blanc de poireau ou 1 oignon, du sel.
On porte à ébullition un bon litre d’eau puis on plonge les légumes épluchés, coupés en morceaux. A mi cuisson, on ajoute les feuilles d’ortie.
On mixe et on peut servir avec un peu de crème fraîche. Personnellement, je préfère ce potage nature!
L’ortie doit être consommée jeune avant floraison. On prélève les feuilles des 3 premiers niveaux en partant du sommet de la plante. Lorsqu’on coupe régulièrement les plantes, on peut faire plus de 6 récoltes par an.
Ses vertus sont nombreuses : antianémique, dépurative, reminéralisante, drainante, antihémorragique, anti oxydante, antivirale. Elle est très présente dans les compléments alimentaires! Alors pourquoi s’en priver lorsqu’elle pousse spontanément.
D’après l’Agria (Association des industries agroalimentaires) de Lorraine article de La France Agricole n°3553 août 2014, page 138), l’ortie est très riche en vitamine C (6 fois plus que l’orange), en vitamine E (anti oxydante), en vitamine K. Sa teneur en matière protéique est élévée avec 18 Acides Aminés différents dont les essentiels. Ses feuilles séchées sont riches en Phosphore, potassium et zinc. Elle est aussi riche en silice.
Petite randonnée « Les châtaigniers » à Mourjou
Petite randonnée à Mourjou « les Chataigniers »
A faire en marchant ou en courant… En toutes saisons, cette petite randonnée est très belle. Mais, je préfère suivre un sentier un peu secret qui serpente à l’intérieur de cette boucle.
On part du même point D ( école de Mourjou). Au mas de Mourjou, dans ce hameau, on prend à droite la petite route goudronnée qui conduit au terrain de sport; on longe le terrain de sport. le chemin se retrécit en sentier et on rejoint au bout d’un km le point 2. ce sentier longe un joli petit muret en pierres sèches qui soutient une ancienne châtaigneraie. ce sentier est délicieusement ombragé et bordé de houx. Au printemps, les haies d’aubépines et de merisiers en fleurs vaporeuses contrastent avec les jeunes feuilles vert tendre des chênes, hêtres, acacias, bouleaux… Après avoir traversé le ruisseau, un majestueux bois de hêtres nous accueille. Je ne m’en lasse pas: vert tendre au printemps, jaune or à l’automne, les branches chargées de neige en hiver….
Si vous poussez jusqu’à Mourjou avec sa charmante place, vous pouvez visiter la maison de la Châtaigne, son jardin qui surplombe la vallée du Célé. Du jardin de la maison de la Châtaigne, un sentier ombragé de 3 km est balisé pour descendre jusqu’à la vallée du Célé avec dix points d’intérêt commentés.
Les Greeters dans le Cantal
A 2km de notre gîte de la Rouquette, demeurent Juliette et Joseph, greeters, passionnés d’histoires et de traditions de leur village de Mourjou en Châtaigneraie. Juliette est aussi grande mycologue.
D’autres greeters seront aussi ravis de vous faire découvrir avec passion « leur Cantal »
Ma recette de pounti, plat sucré salé 100% cantalou à déguster chaud ou froid
Avec cet été pluvieux, les légumes feuilles du jardin prospèrent généreusement : Que faire des blettes et du persil ? Un pounti !
Le Pounti est un plat traditionnel paysan du Cantal et de l’Aveyron. On utilisait les produits de la ferme et du jardin. Il peut se déguster froid ou chaud, en petits cubes à l’apéritif, en entrée ou en plat unique avec une salade. Il est agréable en toute saison. Il se congèle très bien cuit.
Chaque maison a sa recette; le mien est très digeste, rapide et simple à faire. Les ingrédients s’achètent aussi facilement.
Ma recette de pounti pour 5 à 6 personnes : 20 mn de préparation et 1 h de cuisson au four à 175°C.
Ingrédients : 3 grandes feuilles de blettes à côtes blanches ou le double de feuilles de blettes à tiges vertes, 1 gros oignon ou un bouquet de ciboulette, un bouquet de persil, 1 saucisse (enlever la peau) ou de la ventrèche fraîche (poitrine de porc) , 3 oeufs, 1 quignon de pain trempé dans un peu de lait, une grosse cuillère à soupe de farine, 350 g de pruneaux dénoyautés, sel et poivre si besoin (la chair à saucisse est déjà salée et poivrée).
Rincer les légumes, les couper puis les déposer dans la cuve du robot avec le couteau hachoir. Hacher puis y rajouter les oeufs, saucisse et farine. Finir de mélanger. Incorporer les pruneaux et verser la préparation dans un plat allant au four, dont le fond a été préalablement huilé avec une huile neutre (pépin de raisin). Laisser cuire 1 h à 175°C. Vérifier la cuisson avec une lame de couteau piquée dans le plat.
Le musée de la mine à Aubin Decazeville
Le Musée de la mine d’Aubin Decazeville est émouvant: il a été imaginé par des anciens mineurs… Germinal me revient à l’esprit!
Tarifs réduits pour visite de châteaux et musées
Promenade de Port d’Agrès au château de Gironde
Au départ de Port d’Agrès, village au bord du Lot à 20 km du Gîte de la Rouquette, une jolie randonnée de 11.6 km avec un dénivellé positif : 200 m, conduit au château de Gironde, qui domine la Vallée du Lot:
Le village de Port d’Agrès existait déjà au VIII ème siècle, il servait de port et avec des gabarres navigant sur le Lot un échange se faisait avec Bordeaux. A l’aller elles emportaient du charbon et du bois de châtaigniers qui servait à faire des tonneaux et au retour elles étaient chargées de morue et de vin.
Du Château de Gironde, il y a un superbe point de vue. L’histoire du château de Gironde est presque aussi ancienne que les origines de cette famille de guerriers dont les premières traces remontent au IX e siècle. La première mention d’un seigneur de Gironde se trouve dans un cartulaire de Conques aux environs de l’an 1080. Il donna son nom au très connu « Estuaire de la Gironde »!
Le château est privé mais la chapelle se visite. Un audiophone nous conte l’histoire tumultueuse du château. De la terrasse de la chapelle, sur les pentes descendant jusqu’au Lot, un très beau jardin a été crée; il s’estompe progressivement pour laisse place aux bois et aux prairies. Ce jardin nous a séduit.
La chapelle agrandie et remaniée au siècle dernier renferme une nef en bois du XIV° siècle, une série de grandes toiles représentant les scènes de la vie de la campagne rouergate, un reliquaire du XVème, une Vierge du XIV ème et un autel sculpté. Le 15 août, un pèlerinage à Notre Dame de Gironde est dédié à la santé des enfants, les biens de la terre, la protection des récoltes contre la grêle et les bienfaits de l’âme!
Petite randonnée entre Cantal et Aveyron sur les traces des Enfarinés
Circuit de 5.2 km – 2h15 – balisage jaune Cette fiche fait partie du topo guide LA CHATAIGNERAIE CANTALIENNE: pr Cassaniouze » La Bécarie – La Vinzelle »
C’est une de mes randonnées préférées que je ne manque pas de faire découvrir à mes amis. Pour les non marcheurs, une visite dans le petit village de la Vinzelle, au retour de Conques, me parait incontournable pour y admirer la vue, y savourer la tranquillité, visiter la jolie petite église de campagne avec son clocher posé sur le rocher…
J’aime bien commencer cette randonnée de La Vinzelle. Le hameau de la Bécarie semble faire écho à La Vinzelle, chacun perché sur son piton.
La singulière histoire des Enfarinés est magnifiquement relatée par JP Desprat dans son roman « Les enfarinés », que nous mettons à votre disposition dans la bibliothèque de notre gîte de la Rouquette.
En haute Auvergne et le nord-Aveyron, le mouvement de « La Petite Eglise » débuta en 1801avec le refus du Concordat, signé entre Bonaparte et le pape Pie VII.
Un groupe d’Enfarinés existait au hameau de La Bécarie sur la commune de Cassaniouze. Ils vivaient en autarcie complète et avaient leurs propres prêtres; puis, ils continuèrent leurs rites pendant plus d’un siècle, alors que tous les prêtres réfractaires étaient décédés!
Pour bien montrer leur attachement à l’Ancien Régime, ils continuèrent ostensiblement à se poudrer les cheveux avec de la farine. Les derniers de ces « Enfarinés » vivaient encore au hameau de La Bécarie en 1911, date à laquelle les derniers survivants se sont soumis à l’Evêque de Saint-Flour, qui se déplaça à La Bécarie : on raconte que ce jour là, la route fut fleurie depuis le village de Ruayres et que le dimanche suivant ces derniers enfarinés se rendirent à l’église de Cassaniouze…
Au retour, on fait une halte dans l’église de Cassaniouze pour voir des reliques des « Enfarinés » dans la chapelle de la Ste Croix.